Nous aurions certes pu nous y attarder et y passer la nuit, mais la hantise de ne pas pouvoir passer
le Shingo La ou bien d'être retardés, nous en a dissuadés. Lien La mariée, sous un voile. Elle ne se "dévoilera" à l'assistance qu'à 20h.
À notre arrivée, on nous a mis une grosse boule de tsampa dans la main, en signe de bienvenue, et servi à boire.
De nouveaux arrivants affluent des villages voisins (plusieurs heures de marche entre deux villages tout de même…)
Nous continuons, à pied, à cheval (parfois presque à la nage ;-), sympathique et pratique moyen pour se reposer un peu après quatre semaines non stop, sans une seule journée de repos par crainte de problèmes avec les passerelles de la Tsarap et au Shingo La.
Ci-dessous, Rémi et Tenzin. Nous avons de nombreux gués à traverser, il est plus simple (et plus sûr aussi) de monter sur un cheval que de se déchausser à chaque fois…
Vendredi 10. Départ tardif (9h30) après un petit déjeuner en famille.
Traite d'une dimo (femelle du yak) ou d'une dzomo (femelle du dzo), animal hybride provenant du croisement d'un taureau et d'une dimo ou "dri", nous ne savons…)
Dans ces contrées, nous a-t-il été dit, une traite de dzomo donne 3 litres de lait, une dimo ne donne qu'un seul litre.
La cuisinière permet également de chauffer sans peine cette belle pièce à vivre.
Préparation des "momos", plat tibétain par Tenzin, sa sœur et leur oncle. Les nôtres étaient aux légumes, (nous n'avons pas vu d'alimentation carnée dans cette région) (heureusement !, mais ça c'est une remarque toute personnelle, Rémi n'était pas du tout d'accord)
En famille.
Au fond, notre muletier, sa femme et leur jeune enfant.
Au premier plan, face à Rémi, Tenzin (lui aussi…), le fils aîné de la famille. Extrêmement sympathique. Il étudie à Jammu et passe ses vacances chez ses parents. Demain, il remplacera son père dans le rôle de muletier, nous serons également accompagnés de son oncle paternel, muletier et cuisinier, ici peu visible à côté de Rémi.
Ce sera notre chambre… Superbe.
Notre muletier a construit une superbe maison, de ses propres mains et avec l'aide de son frère.
Nous arrivons à Maling, petit village de quatre ou cinq maisons.
Sur le sentier de l'autre rive, (la rivière est en contrebas), une caravane progresse lentement. Ça passe, ou ça trépasse…
Nous retrouvons notre guide peu avant Purne, il est venu à notre rencontre et nous prenons un raccourci pour nous rendre dans son village, Maling/Marling.
Retour ver Purne dans l'après-midi.
Les quelque 70 moines qui vivent à Phuktal sont nourris par les habitants de Yugar, le village d'en face.
Il y resta plus d'une année et rédigea, entre autres travaux, une grammaire du tibétain. À Padum, nous avions rencontré un jeune Hongrois, chargé d'un sac à dos de 25 kg et se déplaçant à pied. Interrogeant un des moines, celui-ci me confirme que ce jeune homme est bien passé au monastère la semaine précédente, sur les traces de son illustre compatriote.
Nous visitons, avec un jeune moine pour guide, les trois salles qui se peuvent visiter.
Ci-dessus, la "salle" de classe. Un cours se prépare. C'est un cours d'anglais. Le "vénérable du sommet" nous invite à assister et participer au cours. Il pose des questions aux jeunes élèves, nous en pose, nous devons répondre et questionner également. Un cours de langue et de civilisation, deux en un en quelque sorte. Très intéressant.
Tels des oisillons, haut perchés, les moinillons nous regardent arriver.
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2015 - Himalaya indien avec Rémi - 08