Nous y voici. Pour nous, c'est un grand jour, nous en rêvons depuis des mois.
En route vers Phuktal. Il nous faudra traverser la rivière, par la passerelle provisoire de Phuktal.
Ci-dessus, au centre de la photo, la maison de Dolma, où elle peut également héberger des touristes. Elle est absente aujourd'hui… Dommage, Rémi et moi-même avons vu le documentaire et nous aurions bien échangé quelques mots avec elle. Notre muletier reste au village pendant que nous allons visiter le monastère de Phuktal à deux heures de marche d'ici. Nous nous retrouverons plus tard, il a été décidé que ce soir nous dormirons non point à Purne mais chez lui à Maling/Marling.
Cette maisonnette, qui appartient à Dolma, sert d'épicerie et de surveillance du camping qui s'étend tout autour. Personne n'est venu en 2015 en raison de la disparition des passerelles. (Info : J.-L. Taillefer)
Arrivée en vue de Purne, au confluent du Lungnak, de la Tsarap et du Kargyak.
C'est ici que vit la célèbre Dolma avec sa famille. C'est chez elle que l'on va dans le documentaire de la série "Rendez-vous en terre inconnue", tourné en 2009.
9 juillet. Après l'excellente soirée passée en famille, nous quittons Zamtang en direction de Purne/Purney. Nous longeons toujours la Tsarap.
Avant le dîner, nous avons fait le tour du propriétaire. Derrière la maison, se trouve un jardin potager qui fournit suffisamment pour alimenter toute la famille.
Derrière la deuxième murette, 150m plus bas, la Tsarap.
Je n'ai que deux ans, mais suis très à l'aise avec mon assiette et ma cuillère.
Notre muletier et tous les membres de la famille sont fascinés par les photos que Rémi et moi-même avons prises avec nos téléphones, mais tout ceci leur est étrange et étranger.
Les plus jeunes commencent à se familiariser avec les "nouvelles technologies". Ainsi ce bambin qui joue avec le téléphone de son oncle.
Ce téléphone ne sert qu'à écouter de la musique et regarder des petits films, car il n'y a pas de réseau dans cette région.
Dîner en famille. Les tagliatelles ladakhies donc.
En famille. Tonton et sa petite nièce.
Rémi franchit la passerelle.
À l'heure du déjeuner, le muletier s'arrête et, voyant que nous avons été oubliés, partage son repas avec nous. Gros problème d'organisation de la part de l'agence "Spirit of Zanskar" de Padum, auprès de laquelle nous avions "réservé" et payé pour un muletier, un cuisinier, le stock de nourriture pour six jours et 3 chevaux... Nous ne saurions la recommander. Pour avancer sur ces chemins il faut un minimum d'alimentation et là nous sommes quelque peu en manque. Nous passons la passerelle de Cha, nouvellement reconstruite elle aussi.
Nous retrouvons "notre" muletier qui nous attend avec trois chevaux de l'autre côté de la rivière. Il s'excuse pour l'absence de déjeuner et la mauvaise organisation (alors qu'il n'y est pour rien) et nous promet un bon repas pour ce soir. En milieu d'après-midi, nous arrivons à Zamtang. Notre muletier nous conduit dans une famille, chez laquelle nous dînerons (excellentes tagliatelles ladakhies) et passerons la nuit.
Le sentier est parfois fort étroit et il vaut mieux éviter de glisser.
Mercredi 8 juillet. À notre réveil, nos hôtes sont déjà partis travailler. Ils ont chargé leur fille de 13 ans de nous préparer et servir le petit déjeuner. Celle-ci, pleine de bonne volonté, mais ne maitrisant que peu l'anglais, nous sert du lait chaud au lieu du lait froid que nous lui avions demandé avec le muesli. Pas grave. Bizarrement pour nous occidentaux, elle entre à plusieurs reprises dans la pièce où nous dormions, sans frapper. Là non plus, pas grave du tout, mais nous ne sommes pas habitués et sommes surpris. On nous a dit que les Tibétains et Népalais entraient ainsi subitement et sans s'annoncer dans des pièces où nous avons pour habitude de nous manifester avant que d'y pénétrer.
Elle nous explique qu'elle part ensuite à l'école. Où donc ? nous n'avons pas vu d'école dans le village. À Ichar, nous répond-elle. Cela représente une belle trotte, aller/retour et ce, été comme hiver, nous dit-elle.
À 8h30, les chevaux arrivent, deux au lieu des trois prévus. C'est un autre muletier qui les a amenés. Il nous explique que nous retrouverons "notre" muletier plus tard, plus loin.
Nous chargeons vélos et bagages et partons en direction de Purne.
La pièce qui sera notre salle à manger et notre chambre pour cette nuit, chez l'habitant.
Ce jeune homme de 56 ans s'amuse beaucoup de nous voir goûter toutes ces choses qui sont son quotidien…
Rémi fait faire un tour de vélo au jeune garçon qui est fou de joie, s'étonne des 27 vitesses, du compteur et de tout un tas d'accessoires…, puis il lui donne un cours d'anglais et l'aide à faire ses devoirs. Tenzin, car c'est ainsi qu'il se prénomme, est extrêmement attentif et répète tout ce que Rémi lui explique.
Comme beaucoup d'autres garçons, il porte ce prénom en vénération de l'actuel et quatorzième Dalaï Lama "Tenzin Gyatso". Une voisine se joint à nous.
Nous arrivons donc à Dorzong mardi en début d'après-midi. Les porteurs repartent aussitôt en sens inverse…
Nous nous installons sur un emplacement plat au milieu du village, quelques villageois et un jeune garçon arrivent, on nous offre le thé masala traditionnel.
Les chevaux ne sont pas au rendez-vous, notre muletier repart à Ichar pour voir ce qu'il en est (aller-retour quelques heures de marche…) Lorsqu'il est de retour en soirée, il nous annonce que les chevaux seront là demain en début de matinée et que nous pourrons alors reprendre notre route.
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2015 - Himalaya indien avec Rémi - 07