À l'entrée du village un mur de "manis".
Sur des pierres isolées, empilées ou formant des sortes de murets, il est fréquent de voir des images saintes ou, beaucoup plus souvent encore, sculpté en tibétain, le mantra libérateur : Oṃ maṇi padme hūṃ. Nous approchons de Dorzong.
Après l'avoir passée, la passerelle vue d'en haut
Ça ne passe pas, la passerelle se balance beaucoup trop…
Il faut passer les vélos un par un sur leurs roues.
Changement de rive, par la passerelle d'Ichar.
Ci-dessus, nous passons devant Ichar.
Celui qui porte, à lui seul, à bout de bras, les deux vélos à la fois, est chaussé de simples "claquettes" et il gambade comme un cabri sur ce sentier où nous devons regarder sans cesse où nous mettons les pieds pour ne pas nous retrouver dans la rivière 200 mètres plus bas… Deux autres portent nos deux sacs de 25kg chacun, le muletier porte ses affaires et les provisions. Notre sac à dos contenant les affaires de la journée nous suffit amplement.
Passerelle de Raru, une des nombreuses passerelles emportées par les flots lors de l'effondrement, le 7 mai, du lac d'altitude créé par un glissement de terrain près de Marshun, en cours de reconstruction. Nos partons à pied avec les porteurs en direction de Dorzong. Le sentier est escarpé et dangereux, mais cela ne les impressionne nullement.
Une hotte, qui sert à transporter les bouses de vaches et/ou de yaks.
En cours de route, nous passons devant le monastère de Bardan, le village de Muney et son monastère.
Mardi 7 juillet. Nous partons tout d'abord en jeep qui transporte le muletier, 3 porteurs, nous-mêmes, nos bagages et nos vélos au village de Raru (prononcer Rérou) distant de 22km. Nous devons y retrouver les chevaux. Notre piste longe la Tsarap, qui naît au pied du Baralacha La (4 650 m). La Tsarap et le Doda, qui naît au pied du Pensi La (4 400 m) forment le fleuve Zanskar ("cuivre blanc" en tibétain). Le Zanskar se jette dans l'Indus entre Leh et Nimu.
Notre très agréable hôtel à Padum.
Dans un de ces petits villages, nous réussissons à trouver des boissons et des nouilles "Maggi" pour le reste de la journée. Mais nous devrions arriver ce soir à Padum.
Ci-dessous, la petite fille de l'épicerie.
Dans un petit village au bord de la Doda (ou Stod), nous rencontrons une équipe de bénévoles français avec un chauffeur local qui visitent tous les villages entre Rangdum et Padum pour faire de l'information sanitaire auprès des enfants (et aussi des adultes qui se portent volontaires). Ils leur apprennent à se laver et dents, etc. Cela, dans tout le Ladakh et le Zanskar depuis une vingtaine d'années. Ils nous expliquent qu'ils interviennent aussi au Népal et qu'ici, comparativement, la situation de l'hygiène est idyllique. En fin de séjour (2 jours par petit groupement de villages), ils distribuent aux enfants des cartables avec cahiers, crayons, stylos, brosses à dents et dentifrice.
La piste s'améliore un peu.
Dimanche 5 juillet. Lever matinal, beaucoup de route au programme aujourd'hui. La nuit a été froide mais calme. Tout comme les humains, les marmottes semblent dormir la nuit. Ci-dessus, bergers et leurs troupeaux de yaks.
Rémi prépare un foyer pour faire un feu. Il fait en effet assez froid.
Un feu de bouses de yaks, et ça marche super bien !
La piste est toujours en très mauvais état et nous sommes très en retard.
Le soir, nous nous arrêtons dans la plaine/vallée de Rangdum pour bivouaquer.
Plus rien à manger, nos réserves sont quasiment épuisées, tout comme nous.
Dernières cartouches, trois sachets de soupe lyophilisée et deux sachets de "nouilles Maggi", à cuisson rapide, tant prisées dans ces contrées.
La soupe sera notre dîner, les nouilles, plus roboratives, notre petit déjeuner…
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2015 - Himalaya indien avec Rémi - 06